Notes sur l'oeuvre
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Je ne suis qu'un ombre parmi les ombres et vous cherchez la Lumière. Cette Lumière vous la trouverez au plus profond de vous-même, en cette irrécusable part de l'être qui prend sa source en la pureté même de l'Origine et va se perdre, en ce temps même, à travers et par-delà les aléas de la durée, en cela qui, secrètement déjà, en dehors de nous comme en nous-mêmes aussi, s'éternise.
(Mise au point concernant Amare doloris amor)
"AMARE DOLORIS AMOR" est le troisième recueil dédié à Celle qui fut et demeure, depuis ma toute jeunesse, mon seul Amour ; - avant que ne paraisse en son honneur un autre ouvrage en cours et qui sera intitulé : "ELEGIE POUR GINE".`
Devant les fausses interprétations qu'il me fut donné de craindre, au sujet de ce livre : "AMARE DOLORIS AMOR" (Amour de la douleur d'aimer : insupportable absence de l'être aimé, souffrance de ma souffrance, inquiétude de sa perte, combat perdu contre le temps et l'inévitable séparation de la mort"), et concernant la présence, dans ce même livre, de l'Archange, du Malheur et du Serpent, j'ai cru bon de rédiger la petite note de mise au point que voici.
Tous mes poèmes sont autobiographiques. Je n'invente rien : ni les arbres, ni le vent, ni la mer, ni mon Amour. Ni le Serpent, venu d'ailleurs, auquel fut confronté, de diverses et précises manières, ce même Amour et sans lequel on ne peut comprendre rien à la présence de l'Archange de Lumière ni de certains poèmes dans mon dernier recueil : "Amare Doloris Amor". Tout le Malheur en effet, ici, vient du Serpent seul. - Car le Mensonge est l'Ame du Mal dans l'Univers.
Maurice Courant
le 29 Août 1992
AMARE DOLORIS AMOR
"AMARE DOLORIS AMOR" est le troisième recueil dédié à Celle qui fut et demeure, depuis ma toute jeunesse, mon seul Amour ; - avant que ne paraisse en son honneur un autre ouvrage en cours et qui sera intitulé : "ELEGIE POUR GINE".`
Devant les fausses interprétations qu'il me fut donné de craindre, au sujet de ce livre : "AMARE DOLORIS AMOR" (Amour de la douleur d'aimer : insupportable absence de l'être aimé, souffrance de ma souffrance, inquiétude de sa perte, combat perdu contre le temps et l'inévitable séparation de la mort"), et concernant la présence, dans ce même livre, de l'Archange, du Malheur et du Serpent, j'ai cru bon de rédiger la petite note de mise au point que voici.
Tous mes poèmes sont autobiographiques. je n'invente rien : ni les arbres, ni le vent, ni la mer, ni mon Amour. Ni le Serpent, venu d'ailleurs, auquel fut confronté, de diverses et précises manières, ce même Amour et sans lequel on ne peut comprendre rien à la présence de l'Archange de Lumière ni de certains poèmes dans mon dernier recueil : "Amare Doloris Amor". Tout le Malheur en effet, ici, vient du Serpent seul. - Car le Mensonge est l'Ame du Mal dans l'Univers.
Maureice Courant
le 29 Août 1992
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Pensées au fil des jours
La Mode, en son essence la plus haute, est ce qui enveloppe une forme humaine à la fois belle et périssable d'un furtif rayon d'éternité.
(Impasse des Vignes, le 9/10/2002)
Il y a des séparations exponentielles.
Il y a un moment où le rien ne dit plus rien que le rien: et ce rien, c'est le (T)tout (24-2-2003)
La Faim de la Fin finit par devenir la Fin de la Faim. (24-2-2003)
Pour que l'eau ait de la force, il faut qu'il y ait une chute. (24-2-2003)
Du sang sur du blanc: de la mort sur de l'Eternité. (20-3-2003)
J'écoute respirer ton âme à travers Toi! (Près de Gine, fin Mars 2003)
On ne décortique pas la parole, on est saisi par elle infiniment. (7-04-2003)
Quand on sait où l'on va, on n'a pas besoin d'aller vite. (Restaurant "le Romarin", 2-05-2003)
LES
Les "Grands Lévriers", c'est nous-mêmes, chacun d'entre nous, avec tout ce que nous portons en nous d'irrécusable et de poignant, parce que même le Bonheur et les Amours humaines ont quelque chose en eux de poignant: nos attentes, nos soifs, nos douleurs, nos joies, nos abîmes insondables et nos cimes qui ne le sont pas moins: tout ce qui nous meut et nous émeut, depuis les tourments de la chair et du sang, et du coeur et de l'esprit, jusqu'à ceux-là même de l'âme:"Les rires, les cris, les chagrins: les routesDes Grands Lévriers, je les connais toutes..."
"Grands Lévriers" d'autant plus déchirants que leur trajectoire va se perdre en cette ultime Espérance brusquement introduite au coeur d'elle-même par l'irruption de l'interrogative et pressante tendresse d'un appel lui-même proche du cri:
"Quel es-tu, bel ange, en manteau d'hiver?Je suis le miracle et mes pieds sont verts..."
qui sauve - finalement - Tout!